Les femmes mariées sur le marché du travail à la fin des années 50
À la fin des années 50, une enquête canadienne sur les femmes mariées sur le marché du travail révèle que la majorité d’entre elles exécute un travail de bureau, en lien avec leur éducation et leur formation. Par ailleurs, pour la plupart d’entre elles, le foyer familial demeure le centre de leur vie. La majorité de ces femmes accepte d’aller sur le marché du travail afin d’améliorer le sort de leur famille. Fait à signaler, 60 % de ces femmes gagnent moins de 2 000 $ par année et leurs époux ont, pour la plupart, des revenus inférieurs à 5 000 $. La femme mariée travaille donc surtout pour aider à boucler le budget familial, le centre d’intérêt principal de la vie d’alors.
Cette enquête révèle aussi qu’en règle générale, l’option des garderies pour les enfants n’est pas privilégiée par les femmes; on préfère s’organiser autrement. On constate également que le travail des femmes mariées suscite toujours une forte opposition dans l’opinion publique. Observation plutôt étonnante, cette opposition vient surtout des femmes elles-mêmes, qui soutiennent que leur place est à la maison. Tout ça a bien changé!