Les examens médicaux
Cette page s'adresse aux cliniciens de la santé œuvrant auprès d’une clientèle orthopédique. Vous y trouverez des vidéos traitant de divers types d'examen médical.
L’évaluation systématique du rachis lombaire
Cette section traite de l’évaluation du rachis lombaire. L'inspection, l'examen de la mobilité ainsi que les composantes de l’examen neurologique sont abordés.
L’inspection du rachis lombaire
L'inspection est la première étape de l'examen physique lombaire. Ainsi débute le triage diagnostique. Le clinicien recherche des signes d’un problème musculaire, d’un changement dégénératif lombaire, d’une hernie discale, d’une sténose spinale, d'une anomalie posturale ou d’une maladie systémique. Les observations, quoiqu’elles soient non fiables selon la littérature scientifique, ébauchent un portrait diagnostique.
Visionner la vidéo sur l’inspection du rachis lombaire (2m 49s).
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La mobilité du rachis
L'évaluation de la mobilité est la deuxième étape de l'examen physique lombaire. Elle permet de quantifier une perte fonctionnelle au niveau lombaire selon les barèmes appropriés (AMA, CNESST, SAAQ). Elle peut également servir à suivre les progrès thérapeutiques. Les études scientifiques montrent des résultats hétérogènes lors de l'évaluation de patients atteints d’une lombalgie. Les études cliniques confirment une bonne corrélation entre le test de Schober modifié et les amplitudes articulaires. La fiabilité de la mesure à l'aide d'un ou de deux inclinomètres est modérée. Cette composante du portrait diagnostic aide à saisir les pertes fonctionnelles en lien avec la lombalgie.
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- le Rachis dorsal - mobilité pour développer davantage vos connaissances sur la mobilité du rachis dorsal (625 Ko);
- le Rachis lombaire - mobilité pour développer davantage vos connaissances sur la mobilité du rachis lombaire (702 Ko).
L’examen neurologique
La mise sous tension du nerf sciatique
Plusieurs tests de provocation de la symptomatologie douloureuse ont été décrits dans la littérature scientifique. Ils ont été créés dans le but de déterminer la pathologie lombaire causant la symptomatologie rapportée par le patient. Malheureusement, les études de validité démontrent qu'aucun test, à lui seul, ne peut mener à un diagnostic exact. Ces tests doivent être utilisés en complémentarité avec les données recueillies lors de l'anamnèse et avec d'autres composantes de l'examen physique pour définir la physiopathologie.
Visionner la vidéo sur la mise sous tension du nerf sciatique (8m 22s).
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Les réflexes
Un réflexe est une contraction musculaire involontaire, induite par un stimulus. L'arc réflexe se produit au niveau médullaire sans intervention consciente. Une échelle de cinq points est généralement utilisée pour apprécier l'action réflexe. Nous avons répertorié les réflexes en lien avec la symptomatologie lombaire.
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Le bilan musculaire du rachis lombaire
Les muscles striés du membre inférieur sont innervés par différents nerfs périphériques et diverses racines nerveuses lombaires. Le bilan musculaire évalue la fonction et la force d’un muscle individuel ou d'un groupe de muscles. Il permet de déduire si l'atteinte se produit au niveau du muscle lui-même ou si elle est due à une dénervation périphérique ou radiculaire. Si une dénervation est présente, l'examinateur observe un signe de faiblesse musculaire en lien avec le niveau de la lésion neurologique.
Visionner la vidéo sur le bilan musculaire pour le rachis lombaire (4m 44s).
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Les tests sensitifs
La connaissance des dermatomes et la reconnaissance des zones autonomes permettent de raffiner le diagnostic clinique. L’examen sensitif aide à distinguer s’il s’agit d’une atteinte du rachis lombaire ou d’une pathologie plus grave (ex. : myélopathie).
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La palpation du rachis lombaire
La palpation est habituellement utilisée pour déterminer un niveau segmentaire ou une structure osseuse. Cet examen devrait être la dernière composante de l’examen physique et être toujours combiné à d'autres examens cliniques pour en augmenter la valeur prédictive.
Visionner la vidéo sur la palpation du rachis lombaire (8m 10s).
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Le test de provocation douloureuse sacro-iliaque
Un examen physique systématique du rachis lombaire, du bassin et des hanches comprend l’examen des articulations sacro-iliaques pour interpréter correctement la présentation douloureuse. L'évaluation des articulations sacro-iliaques est difficile et consiste surtout en un diagnostic d'exclusion. L'usage de combinaisons de tests est recommandé. Ainsi, lorsque la symptomatologie douloureuse sacro-iliaque est reproduite à trois tests de quatre ou cinq tests de provocation douloureuse, la sensibilité et la spécificité sont meilleures.
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L’examen de l’épaule
Pour mieux outiller le clinicien et encourager l'usage de l'examen physique dans le diagnostic des pathologies de l’épaule, cette section traite de chacune des composantes de l'examen physique, soit l'inspection, la palpation, l'examen de la mobilité, le bilan musculaire et les différentes manœuvres.
Un groupe de travail multidisciplinaire (médecins orthopédistes, médecins généralistes et physiothérapeutes) ont effectué une revue des tests utilisés dans l’examen physique de l’épaule et ont sélectionné les tests les plus appropriés selon un consensus d’experts. Les tests utilisés dans chaque composante de l'examen physique de l’épaule sont décrits. Ces tests servent à confirmer ou à infirmer l’impression diagnostique formulée à la suite de l’interprétation des commentaires reçus lors de l’anamnèse. Plus les résultats des tests concordent, plus le clinicien peut formuler son diagnostic en confiance.
L’inspection de l’épaule
L’inspection est la première étape de l’examen physique de l’épaule. Le clinicien recherche des signes d’un problème musculaire, articulaire ou inflammatoire ou ceux d’une anomalie posturale.
Visionner la vidéo sur l’inspection de l’épaule (2m 18s).
La palpation de l’épaule
La palpation peut servir à confirmer des signes inflammatoires et est habituellement utilisée pour déterminer un niveau segmentaire ou une structure osseuse. Exceptionnellement, elle est ici la deuxième composante de l’examen physique de l’épaule.
Visionner la vidéo sur la palpation de l’épaule (1m 56s).
La mobilité de l’épaule
L'évaluation de la mobilité est la troisième étape de l'examen physique de l’épaule. Elle permet de quantifier une perte fonctionnelle selon différents barèmes (AMA, CNESST, SAAQ). Elle peut également servir à suivre les progrès thérapeutiques. Les mouvements actifs et passifs de l’épaule sont mesurés à l’aide du goniomètre et peuvent être effectués debout ou en position assise ou couchée. Seules les mesures de la mobilité de l’épaule en position couchée ont été validées.
Visionner la vidéo sur la mobilité (5m 18s).
Le bilan musculaire de l’épaule
L’évaluation de la force musculaire est effectuée dans une position où le mouvement du membre supérieur est réalisé contre la gravité. Les différents mouvements sont montrés en position assise et couchée.
Visionner la vidéo sur le bilan musculaire de l’épaule (2m 47s).
Les manœuvres
Un examen physique systématique de l’épaule comprend des manœuvres utilisées pour déceler certaines pathologies propres à cette articulation. Ces manœuvres permettent de déceler si la symptomatologie est causée par une atteinte de la coiffe des rotateurs, du long tendon du biceps, du labrum supérieur, ou si elle est due à une instabilité articulaire de l’articulation gléno-humérale ou acromio-claviculaire ou encore à une anomalie du rythme scapulo-huméral. L'usage de combinaisons de tests est recommandé.
Visionner la vidéo sur les manœuvres (3m 3s).