Quand salaire minimum rime avec pomme!
Volume 7, n° 1 – Automne 2010
Le salaire minimum au Québec
Mots de la ministre et du sous-ministre
Synthèse et perspectives(par Normand Pelletier)
Résumés de recherches publiées
- Le respect de la norme concernant le salaire minimum dans le secteur de la restauration et des bars(par Cathy Belzile)
Articles de fond
Partie 1 : Mise en contexte
- L'histoire du salaire minimum au Québec(par Denis Ledoux)
- Portrait et évolution des employés rémunérés au taux du salaire minimum(par Alexandre Gaudreault et Luc Cloutier)
- La fixation du salaire minimum au Québec(par Dalil Maschino)
Partie 2 : Pauvreté, inégalités et faibles revenus
- Salaire minimum, pauvreté et emploi : à la recherche du « compromis idéal »(par Pierre Fortin)
- L’effet du salaire minimum sur les taux de pauvreté au Québec(par Jean-Michel Cousineau)
- Les travailleurs au salaire minimum vivant sous le seuil de faible revenu au Québec(par Jean-François Mercier et Martine Poulin)
Partie 3 : Autres aspects du salaire minimum
- Le salaire minimum dans la restauration et les bars au Québec(par Martine Poulin et Cathy Belzile)
- L’effet du salaire minimum sur la rémunération des salariés syndiqués au Québec(par Alexis Labrosse, Martine Poulin et Gael Bichotte)
- Le salaire minimum et son effet sur l’incitation au travail des prestataires de l’aide financière de dernier recours(par Martin Blais, François Roussin, Rabah Arrache, Frédéric Savard et Fritz-Herbert Remarais)
Démarche vécue en entreprise
- Quand salaire minimum rime avec pomme!(par Hélène Sarrasin)
Chronique de veille internationale
- Les questions du travail ailleurs dans le monde(par Jean-François Guilloteau)
Démarche vécue en entreprise
Quand salaire minimum rime avec pomme!
Télécharger l'article complet (14 Ko)
par Hélène Sarrasin
Chaque été, les médias nous présentent des reportages sur les travailleurs étrangers qui viennent cueillir nos fraises et nos framboises, nous laissant ainsi l’impression que la main-d'œuvre locale déserte le secteur agricole faute d’en tirer un salaire décent. Or, la réalité, c’est qu’entre 13 000 et 14 000 travailleurs et travailleuses québécois font la récolte de ces petits fruits l’été venu, puis celle des pommes à l’automne, comparativement à 4 000 personnes venus d’ailleurs. Si 90 % de ces personnes sont des hommes de 20 à 40 ans, la main-d'œuvre d’ici est beaucoup moins homogène. À preuve, les jeunes de 15 ans et moins comptent pour 52 % des cueilleurs de fraises et 28 % des cueilleurs de framboises. Quant aux cueilleurs de pommes, 80 % ont plus de 40 ans.